Le Burundi, confronté à un taux d’électrification alarmant, bénéficie de l’aide de divers partenaires internationaux tels que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. Le 15 octobre, l’ambassade des États-Unis au Burundi a annoncé un engagement de financement de plus de 5 millions de dollars, mobilisé par les agences de développement américaines, la DFC et l’USTDA, ainsi que par l’initiative Power Africa.
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Cette aide financière vise à soutenir Weza Power, une entreprise privée de services publics, dans son objectif d’augmenter l’accès à l’électricité pour 70 % de la population burundaise. Actuellement, seulement 10 % des Burundais peuvent bénéficier de l’électricité, selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE).
En janvier 2024, la Banque mondiale a averti que, bien que la croissance économique du pays montre des signes d’amélioration, le manque d’accès à l’électricité pourrait freiner ces progrès. Cette situation impacte directement les ménages, les entreprises et les industries, limitant ainsi le potentiel de développement économique.
Pour répondre à cette crise énergétique, la Banque mondiale a récemment annoncé un nouveau projet, prévu pour juin 2024, qui devrait améliorer l’accès à l’électricité pour environ 2,4 millions de personnes, en plus de bénéficier à 1 200 institutions publiques et 6 000 petites et moyennes entreprises. Ce projet vise à fournir un accès nouveau ou amélioré à l’électricité, essentiel pour le développement socio-économique du pays.
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Ainsi, l’intervention des États-Unis et des autres partenaires internationaux représente une étape déterminante pour le Burundi dans sa quête d’une électrification durable et d’une croissance économique inclusive.