Le réchauffement climatique s’emballe à une vitesse alarmante, d’après une étude rendue publique le 5 juin 2024. Les scientifiques du monde entier qui ont mis à jour les données du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) concluent que la planète a déjà gagné 1,19°C depuis l’ère pré-industrielle. Pire, la fenêtre de temps pour limiter le réchauffement à +1,5°C se referme rapidement.
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L’étude révèle que ces dix dernières années ont connu un réchauffement de 0,26°C, soit le rythme le plus élevé jamais enregistré. En 2023, le record a même été battu avec +1,43°C de réchauffement, l’année la plus chaude de l’histoire. Un constat attribuable en grande partie aux activités humaines et à leurs émissions de gaz à effet de serre.
Au vu de cette accélération, l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement à 1,5°C semble de plus en plus hors de portée. Selon les projections, cet objectif pourrait être d’ores et déjà compromis dès 2029 si les émissions se poursuivent au rythme actuel.
Bien que les activités humaines soient largement responsables de cette tendance, des facteurs naturels ont également contribué à cette chaleur record en 2023. C’est notamment le cas du phénomène El Niño, mais aussi de conditions océaniques exceptionnelles, avec un niveau record de l’océan Atlantique et une faible étendue de glace de mer en Antarctique.
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Malgré ce constat alarmant, un brin d’optimisme subsiste. Certes, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, mais à un rythme de plus en plus lent, laissant espérer une stabilisation, voire une baisse dans les années à venir. Une lueur d’espoir dans un contexte de réchauffement climatique accéléré.
