Les trois hommes interpellés, [E.R], [M.F] et [S.B.B], étaient en possession de cette cargaison illégale d’ivoire qu’ils s’apprêtaient à vendre sur le marché noir. [B.S.B], l’un des trafiquants, a reconnu avoir acheté deux de ces pointes d’ivoire, tandis que [K.R] et [M.F] ont déclaré les avoir trouvées en forêt sans en informer les autorités compétentes.
Selon le communiqué, ces faits constituent des infractions de « détention » et de « tentative de vente d’ivoire » sans autorisation préalable, punissables d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à dix ans. De plus, le « non-signalement » de la découverte d’ivoire par [K.R] et [M.F] est également considéré comme une infraction au sens du Code forestier.
Cette opération menée conjointement par les agents des Eaux et Forêts, de la Police Judiciaire de l’Ogooué-Ivindo et l’ONG Conservation Justice, s’inscrit dans la lutte acharnée contre le trafic d’ivoire au Gabon. Le communiqué souligne l’urgence de redoubler d’efforts en termes de contrôle et de sensibilisation des populations pour enrayer ce fléau.
Alors que les trafiquants tentent de s’enrichir sur le dos de la faune sauvage, les autorités gabonaises, épaulées par des organisations de protection de l’environnement, continuent de traquer sans relâche ces réseaux criminels. La bataille pour préserver le patrimoine naturel du pays semble loin d’être terminée.