Au terme du Sommet africain pour le climat ce 6 septembre 2023 à Nairobi, les chefs d’Etat
et de gouvernements africains adopteront finalement la déclaration de la rencontre. Le texte
doit définir la position commune des 54 pays africains dans les négociations climatiques à
Dubaï. Toutefois, la proposition de ce texte n’a pas toujours suscité l’unanimité entre les
participants. Certains comme les Comores ont souligné l’absence du rôle des océans et de
l’économie bleue dans le texte.
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D’autres pays comme le Botswana auraient souhaité que la question de l’adaptation au changement climatique soit posée de manière transparente dans la future déclaration.
Le Congo quant à lui a manifesté son désaccord en soulignant que le texte engage le continent pour la COP28 et qu’il était inacceptable pour l’Afrique d’être présentée de manière
choquante. Pour l’Alliance panafricaine pour la justice (Pacja), l’Afrique ne doit pas
s’engager dans de fausses solutions car elle est ravagée par le dérèglement climatique et les
effets des émissions de carbone.
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Après moult désaccords, les pays africains ont trouvé un terrain d’entente sur la transition
énergique. Il sera question de favoriser le remplacement progressif des combustibles à base de carbone par des énergies renouvelables.