Au Kenya, l’agriculture joue un rôle crucial dans l’économie, représentant 21 % du PIB et fournissant des emplois à environ 35 % de la population active. Face à ces enjeux, le gouvernement kényan cherche à attirer des investissements privés pour dynamiser la production agricole, en complément des initiatives publiques.
Dans ce contexte, le groupe émirati Al Dahra, reconnu pour son expertise en agriculture à grande échelle, est en pourparlers avec les autorités kényanes pour louer près de 81 000 hectares de terres agricoles dans une zone d’irrigation. Cette information a été confirmée le 18 décembre par Ephantus Kimotho, secrétaire principal au Département de l’Irrigation du Kenya, à travers un rapport de Bloomberg.
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« Nous sommes encore en train de négocier, mais nous pourrions bientôt signer un protocole d’accord au début de l’année prochaine », a déclaré M. Kimotho. Les détails concernant la durée du bail et les types de cultures qui seront cultivées n’ont pas encore été précisés. Toutefois, ce partenariat public-privé s’inscrit dans le cadre du projet de développement de l’irrigation Galana Kulalu, qui vise à étendre l’irrigation agricole sur plus de 149 000 hectares dans les comtés de Kilifi et Tana River.
Al Dahra prévoit d’investir environ 800 millions de dollars dans l’exploitation de ces terres agricoles au Kenya. Le groupe, qui cultive et commercialise une large gamme de produits agricoles, y compris des céréales et des fruits, exploite déjà plus de 161 000 hectares à travers le monde. Ce projet représente une occasion stratégique pour Al Dahra de renforcer sa présence en Afrique, où il est déjà actif dans des pays tels que l’Égypte, le Maroc et la Namibie.
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L’implantation d’Al Dahra au Kenya pourrait valoriser des terres agricoles jusqu’ici inexploitées et accroître les surfaces irriguées. Cette initiative vise à stimuler la production agricole, qui reste fortement dépendante des conditions climatiques, notamment des précipitations.
