Une Opération Réussie
Le 11 octobre 2024, la [Direction de la Lutte Contre le Braconnage] et la Police Judiciaire de Ntoum, soutenues par l’ONG Conservation Justice, ont interpellé cinq ressortissants gabonais à Kango. Ces derniers étaient en possession de neuf pointes d’ivoire, prêtes à être vendues. Parmi les suspects figurent B.I., C.N., J.F.M, W.I.N, et J.N.L.N, dont la plupart travaillent dans des secteurs comme la pêche et l’agriculture.
Des Aveux Accablants
Arrêtés en flagrant délit, B.I. et C.N. ont rapidement avoué leurs intentions de vendre l’ivoire, admettant avoir été attirés par l’appât du gain. B.I. a nommé W.I.N comme le propriétaire d’une des pointes d’ivoire, entraînant l’arrestation de ce dernier ainsi que de J.F.M et J.N.L. Cette chaîne d’arrestations illustre combien le réseau de trafic est souvent tissé au sein même des communautés.
Sanctions Lourdement Punitives
Les cinq trafiquants ont été déférés au Procureur de la République à Libreville, où ils risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et des amendes équivalentes au quintuple de la valeur des ivoirs saisis. Ces infractions, selon le Code Pénal, ne peuvent se prévaloir de la légitime défense, soulignant ainsi la gravité de leurs actes.
Un Message Clair
Cette opération réussie démontre non seulement l’engagement des autorités gabonaises à préserver la faune, mais aussi l’importance de la coopération entre les différents acteurs de la lutte contre le braconnage. Les éléphants, victimes principales de ce trafic, bénéficient d’une attention accrue, et chaque arrestation compte dans la préservation de cette espèce emblématique.
Chaque point de vente fermé, chaque trafiquant arrêté, contribue à un avenir où faune et flore peuvent prospérer en toute sécurité.