Pendant cinq années et avec le soutien d’une ONG, Emmanuel Eku a travaillé à rétablir une parcelle de terrain dégradée dans sa ville natale. Son souhait était de rétablir les rendements sur cette parcelle qui servait de champs aux villageois. Aujourd’hui que son objectif a été atteint, il se consacre à la recherche de ressources pour aider d’autres agriculteurs de son entourage à faire de même.
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Dans la région du sud-ouest du Cameroun, la plupart des habitants vivent de l’agriculture. Ils cultivent le manioc, le plantain et le taro pour leur consommation et vendent les excédents. L’une des raisons qui a poussé le jeune camerounais à s’intéresser l’agroécologie étant donné qu’il se trouvait à proximité de 3 parcs naturels, des zones protégées où il est interdit de brûler pour cultiver.
Pour tester sa technique, Eku a choisi avec soin ses premières cultures. « Les oignons, c’est parfait pour lutter contre certaines maladies qu’ont parfois les racines, c’est pourquoi on les intercale. Le moringa et le curcuma sont des insecticides naturels. La diversité des cultures et le fait de les disposer d’une certaine manière nous permettent de nous passer d’intrants chimiques et de restaurer nos sols ».
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Aujourd’hui, il peut produire ses propres semences, voire même donner à d’autres agriculteurs. Eku est sur le point de révolutionner l’agriculture dans la région du Sud-ouest Cameroun.
