Prévue du 11 au 22 novembre à Bakou, cette conférence sera présidée par Moukhtar Babaïev, qui a dévoilé 14 textes non contraignants lors d’une récente communication. Ces propositions, allant de l’hydrogène à la réduction des émissions de méthane, offrent aux pays participants la possibilité d’adopter des mesures sur une base volontaire. La présidence azerbaïdjanaise entend ainsi compléter le programme obligatoire de la COP avec des initiatives diverses visant des résultats ambitieux.
Parmi les sujets abordés figurent le stockage de l’électricité, les réseaux, l’hydrogène, ou encore la réduction des émissions de méthane provenant des déchets. Une proposition originale d’une trêve mondiale, similaire à la trêve olympique, vise à souligner l’importance de la paix conjointement avec l’action climatique.
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Dans le cadre de ces actions, la COP29 dévoile également son Fonds d’Action pour la Finance Climat (CFAF), qui sera alimenté par des contributions volontaires de pays et d’entreprises, notamment celles opérant dans le secteur des énergies fossiles, l’Azerbaïdjan ouvrant la voie.
Toutefois, malgré ces avancées, les négociations formelles au sein de la COP29 restent complexes, en particulier en ce qui concerne la définition d’un nouveau montant d’aide financière. L’objectif actuel, fixé en 2009, visant à fournir 100 milliards de dollars annuellement aux pays en développement, n’a été que difficilement atteint en 2022.
À l’approche de la conférence, aucun consensus ne semble se dessiner quant à un nouvel objectif financier collectif, laissant entrevoir des débats intenses à Bakou. Un brouillon d’accord révélé récemment présente sept options divergentes, soulignant les défis à surmonter pour parvenir à un accord unanime.
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La COP29 s’annonce ainsi comme un rendez-vous crucial pour la lutte contre le changement climatique, où les enjeux financiers occuperont une place centrale et où la coopération internationale sera plus que jamais nécessaire pour garantir un avenir durable pour la planète