Le marché alimentaire mondial a connu une relative stabilité en 2024, avec un indice des prix inchangé en juin, selon les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette stabilité globale masque cependant des évolutions contrastées selon les produits.
Ainsi, les cours internationaux des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers ont progressé en juin, compensant la baisse des prix des céréales. L’indice FAO des prix des céréales a reculé de 3% par rapport au mois précédent, en raison de meilleures perspectives de production dans les principaux pays exportateurs.
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À l’inverse, la demande mondiale a soutenu les cours des huiles végétales, notamment l’huile de palme et de soja dans le secteur des agrocarburants. Les prix du sucre ont également rebondi après trois mois de baisse, en lien avec les craintes sur la production au Brésil et en Inde. Enfin, les cours des produits laitiers ont atteint leur plus haut niveau depuis deux ans, portés par une forte demande mondiale.
Parallèlement à ces évolutions de prix, la FAO a relevé ses prévisions de production céréalière mondiale pour 2024, qui devraient atteindre un niveau record de 2 854 millions de tonnes. Cette hausse de la production, notamment de maïs et de blé, devrait compenser la baisse attendue dans certains pays, permettant une stabilisation globale des échanges internationaux de céréales.
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Ainsi, malgré des tendances contrastées selon les secteurs, le marché alimentaire mondial a dans l’ensemble présenté une certaine stabilité en 2024, les variations sectorielles de prix se compensant au niveau global. Cette situation contraste avec la volatilité observée ces dernières années, et semble présager une période de plus grande stabilité pour les consommateurs et producteurs.