La British International Investment (BII), bras financier de la diplomatie britannique, accorde un financement de 15 millions de dollars à Rift Valley Energy (RVE), une entreprise détenue par le groupe d’investissement français Meridiam. Cet apport financier permettra à RVE de développer une capacité installée supplémentaire de 7 MW de production électrique à partir d’énergies renouvelables, soit de quoi alimenter 170 000 personnes et 4 000 entreprises en Tanzanie.
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Basée à Mafinga, RVE est devenue un acteur majeur du secteur énergétique en Tanzanie, un pays d’Afrique de l’Est où le taux d’accès à l’électricité n’est que de 34% à l’échelle nationale, et seulement 24% dans les zones rurales. Contrairement aux mini-réseaux solaires qui se sont répandus ces dernières années en Afrique subsaharienne, RVE se concentre sur la construction de petits parcs éoliens et de centrales hydroélectriques pour alimenter les réseaux électriques locaux.
Le financement de la BII devrait permettre à RVE de créer environ 1 800 nouveaux emplois liés à l’énergie et d’éviter jusqu’à 17 000 tonnes d’émissions de CO2 par an d’ici 2027. Dans le district de Mufindi, RVE prévoit d’installer un deuxième parc éolien de 2,5 MW, en complément du parc de 2,4 MW déjà mis en service à Mwenga avec le soutien de la Banque de commerce et de développement (TDB) du Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA).
L’électricité produite par ces parcs éoliens alimente un mini-réseau de 400 km connectant 4 500 foyers et entreprises dans 42 villages. Ces investissements dans les énergies renouvelables représentent un vecteur de développement économique pour cette région dominée par l’agriculture, la culture du thé et les activités de subsistance. Ils contribuent ainsi à l’électrification des zones rurales tanzaniennes, où l’accès à l’électricité demeure encore très limité.
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La BII, bras financier de la diplomatie britannique, a donc choisi de soutenir l’expansion des activités de RVE en Tanzanie, une entreprise devenue un acteur incontournable du secteur énergétique local grâce à son approche innovante basée sur les énergies renouvelables. Ce financement de 15 millions de dollars, qui pourrait être porté à 25 millions, illustre l’engagement de la communauté internationale pour accélérer l’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne.
