Le Ghana, qui dépend encore largement des importations pour couvrir ses besoins en riz, cherche à améliorer sa production locale. Selon les estimations officielles, environ la moitié du riz consommé dans le pays est importé. Dans ce contexte, le Nigeria représente un partenaire stratégique. Ce dernier a multiplié les investissements dans le secteur au cours des dernières années et affiche des résultats encourageants en matière d’autosuffisance.
LIRE AUSSI : Benin, L’INRAB lance sa première rentrée solennelle pour dynamiser la recherche agricole
Au cours de cette visite, les responsables ghanéens ont rencontré plusieurs acteurs de la filière rizicole nigériane. Les discussions ont porté sur les politiques agricoles, les technologies utilisées, les systèmes d’irrigation, ainsi que les modèles d’organisation des producteurs. Les deux parties ont également évoqué la possibilité de renforcer la formation et le transfert de compétences dans le cadre de futurs partenariats.
Les autorités ghanéennes souhaitent accroître la productivité, réduire la facture des importations alimentaires et stimuler l’emploi rural. La coopération avec le Nigeria pourrait ainsi contribuer à l’adoption de pratiques adaptées et à une meilleure structuration des chaînes de valeur locales.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : Kenya, la chine va financer 430 millions de dollars en faveur de l’agriculture
Cette rencontre vient compléter les efforts régionaux menés par la CEDEAO et la Banque africaine de développement pour soutenir la production rizicole en Afrique de l’Ouest.
