Face aux défis posés par le changement climatique, la ministre sénégalaise des Pêches, des Infrastructures maritimes et Portuaires, le Dr Fatou Diouf, a appelé samedi les acteurs de la pêche à prendre des mesures concrètes pour renforcer la résilience du secteur. Lors d’une conférence organisée dans le cadre de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA), Mme Diouf a souligné l’urgence d’investir dans la recherche scientifique, en plus d’adopter de nouvelles pratiques de pêche et de promouvoir l’aquaculture.
Selon la ministre, les impacts du changement climatique se font déjà sentir dans le secteur des pêches, l’un des piliers de la sécurité alimentaire et de l’économie sénégalaise. « Face aux défis du changement climatique, il est impératif de renforcer notre résilience et de garantir la durabilité de nos ressources maritimes », a-t-elle déclaré.
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Pour relever ces défis, Mme Diouf a préconisé trois axes d’action prioritaires. Tout d’abord, les pêcheurs doivent adopter de nouvelles pratiques de pêche plus respectueuses de l’environnement. Ensuite, le développement de l’aquaculture doit être encouragé pour diversifier les sources d’approvisionnement en produits de la mer. Enfin, un effort particulier doit être consenti en matière de recherche scientifique afin de mieux comprendre et anticiper les impacts du changement climatique sur le secteur.
« En travaillant ensemble, en respectant les engagements internationaux et en innovant au niveau local, nous pouvons assurer la souveraineté alimentaire de notre pays et protéger notre précieuse biodiversité marine », a conclu la ministre, soulignant l’engagement de l’État du Sénégal dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation au changement climatique.
La conférence organisée par le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et Portuaires s’inscrit dans le cadre de la 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (FIARA). Cette manifestation annuelle est l’un des principaux rendez-vous du secteur agricole sénégalais, réunissant producteurs, transformateurs, distributeurs et décideurs politiques autour des enjeux de la sécurité alimentaire et du développement durable.
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Mme Diouf a tenu à souligner l’importance du secteur des pêches pour la souveraineté alimentaire et l’économie sénégalaise. « Les impacts du changement climatique se font sentir dans le secteur des pêches et de l’agriculture, deux piliers de la sécurité alimentaire et de l’économie de notre pays », a-t-elle rappelé.
Ainsi, en encourageant l’adoption de nouvelles pratiques de pêche, le développement de l’aquaculture et l’investissement dans la recherche scientifique, le gouvernement sénégalais entend renforcer la résilience du secteur face aux défis du changement climatique. Un défi majeur pour assurer la durabilité des ressources maritimes et la souveraineté alimentaire du pays.
