Lors de leur interpellation, le principal suspect a déclaré avoir ramassé les ivoires en forêt, tout en admettant qu’il était venu pour les vendre afin de gagner de l’argent. Son complice, un chauffeur de véhicule, a également reconnu qu’ils s’étaient rendus sur le lieu de la transaction avec l’intention de conclure la vente. Ces déclarations mettent en lumière une triste réalité : le trafic d’espèces protégées continue de prospérer, alimenté par la recherche de profits rapides.
Sanctions sévères en perspective
Les deux présumés trafiquants sont désormais sous le coup de la loi. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison et une amende équivalente au quintuple de la valeur des produits saisis, conformément aux articles 390 et 398 du Code pénal. Cette rigueur législative montre que le Gabon ne fait pas de compromis sur la protection de sa faune.
Un problème qui persiste
Cette arrestation intervient peu après celle de quatre autres individus à Lambaréné, impliqués dans des activités similaires. Les trafiquants utilisent souvent la même excuse : ils prétendent avoir trouvé les ivoires en forêt. Pourtant, le ramassage de ces trophées sans en informer les autorités est illégal. La législation gabonaise est claire : la détention d’ivoire est prohibée, et chaque citoyen doit être conscient de ses responsabilités.
Agir pour un avenir durable
Alors que le Gabon s’efforce de protéger ses ressources naturelles, chaque individu a un rôle à jouer. Il est crucial d’informer les autorités dès la découverte d’animaux ou de trophées protégés. La préservation de la biodiversité ne peut se faire sans la vigilance collective. Ensemble, faisons en sorte que l’avenir de notre faune ne soit pas compromis par des actes illégaux et irresponsables.