Face à une baisse de la production locale de pommes de terre due à une sécheresse persistante depuis 6 ans, le Maroc a ouvert son marché des semences à un nouveau fournisseur : les États-Unis. Cette nouvelle opportunité commerciale fait suite à la signature, le 10 mai dernier, d’un plan de travail opérationnel entre les autorités sanitaires des deux pays.
En 2023, le Royaume chérifien a dû importer pour plus de 42 millions de dollars de semences de pommes de terre, principalement en provenance de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Afin de diversifier ses sources d’approvisionnement, le Maroc a également autorisé en avril dernier l’importation depuis l’Égypte.
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Deuxième exportateur mondial de pommes de terre, les États-Unis ont exporté plus de 42 000 tonnes de semences en 2022. Cette nouvelle ouverture du marché marocain devrait permettre de répondre aux besoins importants du pays en semences, fragilisé par les effets du changement climatique.
Le secteur agricole marocain a été durement touché par la sécheresse ces dernières années. La production de nombreuses cultures vivrières a chuté de manière significative, fragilisant la sécurité alimentaire du pays. Face à cette situation, le Royaume a dû recourir aux importations pour satisfaire ses besoins.
Au-delà de la pomme de terre, les autorités marocaines travaillent également à diversifier les sources d’approvisionnement d’autres cultures stratégiques, comme le blé. L’objectif est de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations et de renforcer sa souveraineté alimentaire face aux défis posés par le changement climatique.
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Cette nouvelle opportunité commerciale avec les États-Unis s’inscrit dans cette logique. Elle devrait permettre de soutenir la production locale de pommes de terre, tout en diversifiant les sources d’approvisionnement. Le Maroc espère ainsi limiter les impacts de la sécheresse sur sa production agricole.
Le feu vert des autorités marque la fin d’un processus réglementaire qui a débuté depuis 2015. Cette décision fait suite à la signature, le 10 mai dernier, du plan de travail opérationnel qui constitue l’étape finale pour autoriser l’arrivée des semences de pommes de terre américaines dans le Royaume chérifien.
