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Le Fonds algérien des start-up s’investit dans l’énergie

Crée en 2020, le fonds opère dans le financement de la phase lancement des start-up et dans l’étape développement. Pour cette septième édition, le fonds intervient pour pallier l’insuffisance des fonds propres des jeunes entreprises, considérée comme principal obstacle pour les jeunes entrepreneurs.

par Oriane Nkodo

D’après Okba Hachani, Directeur Général de l’ASF, le Fonds algérien des start-up (ASF) compte lancer cette année un fonds d’investissement avec l’apport financier des sociétés du secteur de l’énergie et des mines, destiné à accompagner les start-up dans la concrétisation de leurs projets relatifs au domaine énergétique. Actuellement en phase de projet, les discussions entre l’ASF et les compagnies énergétiques nationales sont en faveur d’éventuelles contributions financières comme nouvel outil de financement qui une fois opérationnel, interviendra «dans le cadre d’une approche de cofinancement.»

A travers ce Fonds, l’ASF aura selon les explications du DG, à : «gérer les fonds pour les investisseurs qui vont l’intégrer tout en investissant avec eux» dans des projets lancés par des start-up algériennes opérant dans des projets ou des solutions relevant du secteur de l’énergie et des mines.

Baptisé «Future of Energy Fund», ce outil de financement permettrait de «diversifier les sources de financement via ce véhicule d’investissement spécialisé, pour des levées de fonds pour les entreprises et start-up du secteur de l’énergie et des mines, en tirant profit de l’expertise des entreprises pétrolières et gazières». l’ASF étant le produit de six banques publiques, constitue un fonds d’investissement sous forme de société de capital-risque et qui fait partie du dispositif d’appui et d’accompagnement des start-up.

Lors de l’ouverture des travaux de la journée d’étude sur l’innovation dans le secteur de l’énergie et des mines, le ministre de l’énergie et des mines, Mohamed Arkab a indiqué que les possibilités d’investissement dans le secteur de l’énergie en Algérie sont «très prometteuses» et concernent «plusieurs domaines, dont le renouvellement des réserves d’hydrocarbures et de ressources minières du pays, le renforcement des capacités de production et la valorisation de ces matières premières, l’exploitation optimale des ressources énergétiques et le développement d’initiatives durables et respectueuses de l’environnement, notamment dans les énergies renouvelables et les nouvelles techniques».

Les start-up doivent saisir cette opportunité pour pouvoir développer des solutions dans la rationalisation de la consommation d’énergie, à l’analyse des données et à la proposition de services de conseil en efficacité énergétique.

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