À l’occasion de la Journée météorologique mondiale, la ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a appelé à une sensibilisation accrue des jeunes aux défis actuels liés à l’intégration des systèmes d’alerte précoce. Cet appel a été formulé lors d’une cérémonie organisée à Brazzaville, où le thème de l’année, « Combler les lacunes des systèmes d’alerte précoce », a été mis en avant.
La Journée météorologique mondiale, célébrée chaque année le 23 mars, souligne l’importance des systèmes d’alerte pour minimiser les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes, exacerbé par le changement climatique. L’alerte précoce est un outil essentiel pour la prévention des catastrophes, permettant de sauvegarder des vies et de réduire les pertes économiques et matérielles.
Dans ce cadre, le gouvernement congolais a réaffirmé son engagement à renforcer les capacités nationales en matière de météorologie et de climatologie. Ghislaine Ebouka-Babackas a déclaré que le Congo participera activement à l’initiative mondiale « Alertes précoces pour tous », lancée par l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM). Cette initiative vise à garantir que chaque habitant de la planète soit couvert par des systèmes d’alerte précoce d’ici 2027.
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« Des systèmes d’alerte efficaces permettent de sauver des vies et de réduire les pertes économiques. Les catastrophes météorologiques, climatiques et hydrologiques ont quintuplé au cours des cinquante dernières années, entraînant des pertes humaines et des dégâts environnementaux considérables », a-t-elle souligné.
La ministre a également insisté sur l’importance de la coopération internationale et de l’innovation pour atteindre ces objectifs. Elle a mis en avant la nécessité d’une plus grande implication des femmes et des jeunes dans les domaines de la météorologie et de la climatologie, afin de renforcer la résilience des communautés face aux aléas climatiques.
« Il est urgent de perfectionner nos capacités à anticiper les événements météorologiques extrêmes pour réduire les dommages causés par les catastrophes. Le Congo n’échappe pas à cette réalité, étant régulièrement confronté à des phénomènes météorologiques intenses tels que les pluies diluviennes et les inondations, qui affectent nos infrastructures et notre population », a-t-elle ajouté.
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La Journée météorologique mondiale, instituée en 1950 par l’Assemblée générale des Nations Unies, rappelle chaque année l’entrée en vigueur de la convention qui a établi l’OMM, soulignant ainsi l’importance des efforts mondiaux pour améliorer les systèmes d’alerte et la sensibilisation climatique.
