le Ghana est confronté à une crise énergétique sans précédent. Le pays doit plus de 1,7 milliard de dollars aux producteurs d’électricité indépendants (IPP), une dette qui menace directement l’approvisionnement en électricité. De nombreuses entreprises ont déjà averti qu’elles pourraient suspendre leurs opérations si les paiements ne sont pas effectués rapidement.
Cette dette colossale est le résultat de plusieurs années de retards de paiement et de mauvaise gestion financière dans le secteur de l’énergie. Le ministre de l’Énergie a révélé que la Ghana Water Company Limited doit également environ 1 milliard de cedis (environ 80 millions de dollars) à la Electricity Company of Ghana (ECG), ce qui aggrave la crise.
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Pour tenter de résoudre cette situation, le gouvernement ghanéen a annoncé des mesures d’urgence, notamment la restructuration de la dette et l’introduction de partenaires privés dans le processus de facturation de l’électricité. Le président John Dramani Mahama a déclaré que l’État vise à réduire sa dette envers les producteurs d’électricité à 2,5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.
Des mesures qui pourraient ne pas suffire à éviter des coupures d’électricité massives, connues localement sous le nom de “dumsor”. Les producteurs d’électricité indépendants, qui fournissent environ 47 % de l’électricité du pays, ont déjà menacé de réduire leur production si les paiements ne sont pas effectués.
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Cette situation est d’autant plus inquiétante car le développement économique du pays, dépend d’un bon approvisionnement en électricité. Des coupures d’électricité prolongées pourraient avoir des conséquences désastreuses sur les entreprises, les hôpitaux et les ménages. Ainsi, des solutions rapides et durables à cette crise sont de mises. Des discussions sont en cours avec les producteurs d’électricité et les partenaires internationaux pour restructurer la dette et sécuriser l’approvisionnement en électricité du pays.
