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Forum en Algérie sur Le gaz naturel comme clé de la transition énergétique

by Oriane Nkodo

Présenté comme le « sommet des grands défis », « La tenue du sommet à Alger est un évènement stratégique extrêmement important dans le domaine de l’énergie, en ce sens que l’Algérie s’emploiera à renforcer le partenariat entre pays, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, et partant promouvoir la place et le rôle qu’elle aura à jouer dans le cadre des solutions durables pour l’énergie future », explique Mohamed Arkab, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines.

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Dans un environnement de plus en plus porté vers le revivrions des émissions de gaz à effet de serre et l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles,
La position du GECF sur le gaz naturel est claire en tant que solution clé de la transition vers les énergies renouvelables. Aujourd’hui, l’utilisation du gaz naturel se développe plus rapidement dans d’autres domaines, comme les centrales électriques, l’industrie, « en raison de son efficacité énergétique et de ses qualités environnementales ». D’après NJ Ayuk, le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), le gaz naturel est la clé d’un avenir prospère et d’une transition énergétique juste pour l’Afrique.

Prenant l’exemple sur la Tanzanie, le président de l’AEC indique qu’à partir des puits et une usine de traitement de gaz situés sur l’île de Songo Songo, qui génère aujourd’hui environ 45 % de l’électricité tanzanienne, le pays d’Afrique de l’Est, a créé plus de 114 000 emplois, réduit considérablement ses émissions de carbone ( la Tanzania Portland Cement Company a réduit ses émissions de CO2 à environ 80 000 tonnes par an). La production gazière de Songo Songo fournit également une source d’énergie plus propre aux centrales électriques de Dar es Salaam en remplaçant le diesel et le fioul lourd (HFO).

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Lancé en 2001, la 7eme édition du sommet inaugurera par ailleurs le siège de l’Institut de recherche sur le gaz (GRI), hébergé et dirigé par l’Algérie ainsi que la signature de plusieurs protocoles d’accord entre le GECF et d’importantes organisations internationales et régionales.

Les membres à part entière du GECF sont entre autres l’Algérie, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, la Trinité-et-Tobago, les Émirats arabes unis et le Venezuela. Quant à l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, la Malaisie, la Mauritanie, le Mozambique et le Pérou, ils ont le statut d’observateurs. Ces derniers représentent 69% des réserves mondiales de gaz, 39% de la production commercialisée et 40% des exportations mondiales de gaz contre 51% pour les pays du GECF.

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