Soutenu par une subvention de 20,6 millions de dirhams de la Banque européenne d’investissement (BEI), le Maroc s’est engagé dans le développement de cette initiative majeure. L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) supervise le projet qui vise à capitaliser sur les vents puissants et les conditions maritimes favorables de la région.
Les études menées par le Groupe de la Banque mondiale, citées par la plateforme Offshore WIND, révèlent que le Maroc dispose d’un potentiel éolien offshore considérable, dont 22 gigawatts sont spécifiquement adaptés aux turbines à fond fixe. Cette avancée démontre l’engagement du Maroc à exploiter pleinement son potentiel dans le secteur des énergies renouvelables.
Essaouira, connue pour sa beauté naturelle et son vent constant, sera le site privilégié pour ce premier parc éolien offshore. Les conditions maritimes idéales de cette région offrent un environnement propice à l’installation et à l’exploitation d’éoliennes offshore, ce qui contribuera à la diversification du mix énergétique du Maroc.
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Ce projet marque une avancée significative dans la transition énergétique du Maroc et renforce sa position en tant que leader régional dans le domaine des énergies renouvelables. En exploitant son potentiel éolien offshore, le pays se rapproche de ses objectifs en matière de durabilité environnementale et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’inauguration imminente de ce premier parc éolien offshore représente non seulement une avancée majeure pour le Maroc, mais aussi une opportunité d’attirer des investissements étrangers et de stimuler l’économie locale. Le développement de cette infrastructure pourrait créer des emplois dans la région, tant pendant la phase de construction que durant l’exploitation et la maintenance des installations.
En outre, ce projet est aligné avec les objectifs globaux de développement durable du Maroc, qui visent à atteindre 52 % de la capacité installée en énergies renouvelables d’ici 2030. L’approvisionnement en énergie propre renforcera également l’indépendance énergétique du pays, réduisant sa dépendance aux combustibles fossiles importés.
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La collaboration avec des partenaires internationaux, comme la BEI, souligne l’importance de l’expertise et du financement étrangers pour la réussite de tels projets. Cela pourrait également ouvrir la voie à d’autres initiatives similaires dans la région, contribuant à une transition énergétique plus large en Afrique du Nord.
Ainsi, le succès de ce parc éolien offshore pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains cherchant à exploiter leurs ressources éoliennes et à investir dans des solutions énergétiques durables.
