Lors de la réunion du comité de Pilotage du Projet de dépollution de la baie de Hann, en présence des autorités régionales de Dakar et des partenaires financiers, le ministre a souligné que ce projet aura pour effet de moderniser les unités industrielles en les conformant aux normes, grâce à l’intégration de systèmes de prétraitement des eaux usées.
En outre, le ministre a mentionné que ce projet favorisera l’application du principe « pollueur-payeur » grâce à une nouvelle redevance d’assainissement industriel. Cette redevance, en vigueur depuis décembre 2024, est établie selon un arrêté interministériel fixant le montant de la redevance d’assainissement industriel et déterminant le système de facturation et de recouvrement.
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Cheikh Tidiane Dièye a souligné que les ouvrages prévus dans le cadre de ce projet permettront de gérer efficacement les eaux usées industrielles et domestiques de la région, qui concentre 80 % des établissements industriels du Sénégal.
La baie de Hann, autrefois l’une des plus belles du monde, est confrontée depuis quelques décennies à des défis environnementaux majeurs dus aux rejets d’eaux usées provenant des industries et des habitations le long de la plage. Ces problèmes ont eu un impact négatif sur l’écosystème marin côtier, la qualité de vie des populations locales, ainsi que sur les secteurs économiques de la pêche et du tourisme.
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Pour remédier à ces défis, le gouvernement, avec le soutien de partenaires techniques et financiers, a lancé le projet de dépollution de la baie de Hann, confié à l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Les travaux, débutés en 2023, sont prévus pour être achevés en 2026, avec pour objectif la réduction des rejets et la restauration des fonctions écologiques de la baie.
