Selon les experts réunis par la BAD, même si l’Afrique peine encore à s’adapter aux défis du changement climatique, elle peut tout de même rattraper son retard s’il parvient à « repenser la gestion de ses ressources naturelles » en vue d’éviter des conséquences socioéconomiques négatives. Ces spécialistes estiment en effet que cette COP28 sera un moment important lors duquel « le monde va évaluer les progrès réalisés dans le cadre de l’Accord de Paris » conclu depuis 2015 mais sans grandes conséquences dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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Citant le rapport Perspectives économiques en Afrique 2023 de la Banque africaine de développement, la directrice par intérim du Centre africain de gestion des ressources naturelles et d’investissement de la BAD a relevé que les ressources naturelles, notamment les énergies renouvelables et les services écosystémiques, génèrent environ 62 % du PIB de l’Afrique.
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M. Bruyninckx, ancien directeur exécutif de l’Agence européenne pour l’environnement indique que Le continent noir devrait jouer à l’avenir « un rôle important » dans la transition énergétique et les technologies de l’information sur lesquelles le monde s’appuie pour trouver des solutions intelligentes, mais plus encore « pour son développement social et le bien-être de ses populations »
