Le président de l’Assemblée nationale, ca rencontré le 4 mars Dademonao Pissang Tchanga, représentant par intérim de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, pour discuter des préparatifs de cet événement. Pendant trois jours, les participants se concentreront sur l’agriculture sensible à la nutrition, dans le cadre des alliances parlementaires pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Dademonao Pissang Tchanga a souligné l’importance de cet atelier, déclarant : « Il ne s’agit pas de produire pour produire, de consommer pour consommer, mais il faut qu’on fasse une agriculture qui dérive des produits qui nous permettent de régler le problème d’insécurité nutritionnelle. » Les échanges permettront d’élaborer des plans de travail visant la sensibilisation et la mise en œuvre de projets concrets.
Au cours de leur entretien, Mvouba et Tchanga ont également évoqué les avancées du Parlement congolais dans le domaine de la sécurité alimentaire. Le Congo se distingue par sa création de l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et a été le premier pays africain à établir le Réseau des alliances parlementaires d’Afrique centrale sur ce sujet.
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Concernant le rôle de la FAO dans la mise en œuvre du Plan national de développement du Congo, Tchanga a précisé que l’agence se concentre sur la transformation des systèmes agroalimentaires, visant une meilleure production, nutrition, environnement et conditions de vie. Il a aussi souligné l’importance d’une agriculture qui respecte l’environnement, en particulier dans un pays abritant une partie des poumons de la planète.
Tchanga a insisté sur le besoin d’investissements publics et privés pour faire de l’agriculture un secteur clé en Afrique, capable de générer des emplois. Il a également mentionné l’importance de l’innovation et de la digitalisation dans l’agriculture, notant que le Congo dispose d’un bon réseau téléphonique, notamment avec la 5G, qui facilitera le développement de nouvelles technologies agricoles.
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Cet atelier à Brazzaville représente une opportunité essentielle pour renforcer les capacités des décideurs et promouvoir une agriculture durable et nutritive dans la région.
