La production des énergies renouvelables grâce aux minerais emmène nécessairement les participant, les dirigeants et les gouvernements à se tourner vers la République Démocratique du Congo. Ce pays est réputé à seul disposer de tous ces minerais. Mukasiri Sibanda représente l’ONG zimbabwéenne Green Governance Zimbabwe Trust, spécialiste de l’environnement et des ressources naturelles. Pour lui, aucun doute, il y a une ruée vers les minerais critiques. « Nous nous sommes rendus compte que dans certaines régions où il n’y avait pas d’exploitation, l’intérêt a grandi d’un coup à cause du lithium ». En décembre dernier plus de 5000 mineurs artisanaux se sont installés au Zimbabwe. A côté d’eux, de gros investissement chinois, anglais et australiens ont vu le jour.
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Une forte délégation congolaise s’est déplacée pour le forum de l’OCDE consacré aux chaînes d’approvisionnement responsables en minerais. Car la RDC dispose d’un sol riche et encore non exploité. L’exploitation de ces minerais pourrait apporter un grand coup de main pour assurer une meilleure transition énergétique. A ce sujet, le vice-ministre des Mines de RDC Godard Motemona Gibolum souligne « Vous êtes sans ignorer que tous les regards sont tournés vers notre pays avec les minerais de transition énergétique ».
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Exporter les minerais, mais de manière transformée, voici l’ambition affichée. Une ruée vers les minerais critiques va accentuer les risques de corruption. La société civile africaines demande aux gouvernements de mettre un accent particulier sur des questions de corruption. Sur le continent, la société civile alerte également sur les pressions géopolitiques, les risques environnementaux et les pressions sur les terres arables que fait peser cette course aux minerais critiques.
