Alors que l’Afrique promeut ce 25 juillet 2024 la croissance durable des mers et des océans, le Zimbabwe est également décidé à protéger ses ressources en eaux partagées. C’est ce qui justifie sa récente adhésion aux deux conventions mondiales des Nations unies sur l’eau, à savoir la Convention sur l’eau et celle sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation.
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Le Zimbabwe devient ainsi le 11e pays africain à adhérer à la Convention de 1992 sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux (la Convention sur l’eau) après la Côte d’Ivoire, et le 15e État africain après la Tunisie en 2009, à ratifier la convention de 1997 sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation.
Cette adhésion, entrera en vigueur pour le Zimbabwe le 17 octobre 2024. Elle témoigne de la volonté du pays de renforcer sa coopération dans le domaine des eaux transfrontalières, un enjeu crucial dans la région. En effet, le Zimbabwe partage au total cinq cours d’eau et un lac international avec ses voisins, notamment le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Botswana et la Zambie.
Malgré des progrès significatifs dans la gestion de ces ressources, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne la collecte et la gestion des données, ainsi que la gestion des eaux souterraines, aujourd’hui surexploitées en raison de la sécheresse. L’adhésion du Zimbabwe aux conventions onusiennes devrait lui permettre de bénéficier d’un soutien dans ces domaines, à travers le programme de travail de la Convention sur l’eau et les outils et documents d’orientation qui y sont associés.
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Au-delà, cette décision devrait également faciliter le partage d’expériences avec d’autres bassins et pays, renforcer les efforts conjoints d’adaptation au changement climatique et de résilience aux catastrophes, et favoriser une coopération plus large avec les voisins du Zimbabwe et au-delà.