Sous le thème « Forêts et innovation : de nouvelles solutions pour un monde meilleur », la conférence a mis en lumière les progrès technologiques et les initiatives novatrices qui révolutionnent la gestion des forêts et la lutte contre la déforestation. L’utilisation de la technologie pour la surveillance et la collecte de données a été soulignée comme étant essentielle pour la prise de décision éclairée en matière d’utilisation des terres.
Lors de cette conférence, Greenpeace Afrique a mis en avant les avancées significatives réalisées dans la réduction des émissions de dioxyde de carbone provenant des forêts, signalant une diminution de 13,7 milliards de tonnes grâce à des systèmes de surveillance transparents et innovants. Cependant, la réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts nécessite des progrès technologiques continus et une approche équilibrée.
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Les discussions ont également porté sur la restauration des écosystèmes forestiers et l’importance du reboisement pour atténuer le changement climatique et promouvoir la production durable de produits du bois. Les représentants des communautés autochtones du Cameroun ont souligné l’importance de préserver leurs terres et de garantir leur accès aux financements climatiques pour défendre leurs droits face aux industries agro-industrielles.
La conférence a été ouverte par Stella Tchoukep, la représentante de Greenpeace Afrique au Cameroun, et le père Yvon Christian Elenga, directeur de l’école doctorale de la faculté de droit et de sciences politiques de l’UCAC. Les exposés ont été présentés par Patrice Bigombe logo , qui a rappelé les problématiques des forêts en Afrique, et Mboa Hub, la filiale jeune activiste de Greenpeace, accompagnée d’artistes musiciens locaux.
Le point culminant de la conférence a été la tenue de deux tables rondes. La première a réuni des représentantes autochtones du sud et de l’est, qui ont partagé leurs perspectives sur la protection de leurs lieux de vie et l’impact des agro-industries sur leurs communautés. Elles ont appelé à un soutien financier pour défendre leurs droits lors de contentieux avec les grandes industries
La seconde table ronde a mis en avant des innovations privées et étatiques pour la protection des forêts au Cameroun. Les panelistes ont présenté des solutions novatrices telles que le SNOIE, un système de surveillance de l’exploitation forestière illégale, la production écologique de charbon de bois et la cartographie participative des terres.
Les interventions ont été conclues par la représentante du ministère de la faune et de la flore, Mawal Estelle, qui a exposé sur le protocole de Nagoya et son rôle dans la préservation des ressources génétiques et le partage des avantages avec les populations locales.
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Les participants ont exprimé leur enthousiasme et leur appréciation pour cette conférence, soulignant la diversité des sujets abordés et la passion des intervenants. Ils ont salué les progrès technologiques et les solutions innovantes présentées, tout en soulignant la nécessité de veiller à une exploitation responsable des ressources forestières.
Steve DJEUTCHOU, promoteur de la production écologique de charbon de bois, a reconnu auprès des reporters d’Afrive, les préoccupations soulevées par certains participants concernant l’exploitation des forêts pour la production de charbon, soulignant l’importance de pratiques respectueuses de l’environnement. Cependant, il a été ajouté que « des progrès technologiques continues sont nécessaires pour maintenir ces résultats encourageants ».
Roger Omlang, un des activistes présents, nous précise que : « Cette conférence a été une opportunité précieuse pour mobiliser les acteurs locaux et les jeunes autour de la protection des forêts du Bassin du Congo et de la lutte contre les effets du changement climatique. » il poursuit en affirmant que « Greenpeace Afrique a organisé un événement inspirant qui a permis de mettre en avant les défis et les solutions innovantes pour la préservation des forêts. L’utilisation de la technologie, la restauration des écosystèmes forestiers, le reboisement et la participation des communautés locales ont été soulignés comme des éléments clés dans la lutte contre la déforestation. »
Au terme de ces entretiens cette conférence a été saluée comme étant une opportunité précieuse pour mobiliser les acteurs locaux et les jeunes autour de la protection des forêts du Bassin du Congo. Les progrès technologiques et les solutions innovantes présentées ont suscité l’enthousiasme et l’appréciation des participants, qui ont souligné l’importance d’une exploitation responsable des ressources forestières. Et des actions
