Le gouvernement algérien a manifesté sa priorité pour la restauration de ce vaste espace qui s’est changé en désert à cause des changements climatiques. Selon des officiels d’Alger, la réussite de ce projet est primordiale. Une idée qui fait jaillir une autre tout aussi importante pour le président Tebboune : la restauration du barrage vert. L’objectif selon des sources gouvernementales est de lutter contre la dégradation des steppes des régions arides et semi-arides des hauts plateaux algériens.
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Et pour assurer une meilleure synergie entre les différents secteurs, le président a mis sur pied un organe national de coordination regroupant plusieurs secteurs ministériels pour leur permettre ensemble d’élaborer des études et des démarches requises pour la relance du barrage vert. « C’est vraiment sérieux. Il y a une réelle volonté politique pour réussir le projet de barrage vert et l’argent injecté dans ce projet fera l’objet d’un contrôle rigoureux », s’est réjoui un responsable forestier.
L’idée des pouvoirs publics est de restaurer les parties du barrage vert ayant subi des dégradations provoquées par plusieurs facteurs tels que le réchauffement climatique, la chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa Schiff), le pacage, et le défrichement, entre autres. Mais ils veulent aussi étendre son aire.
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Il faut dire que l’idée de réhabilitation et d’extension du barrage vert date de 2013. Les autorités de l’époque avaient demandé au Bureau national d’études pour le développement rural (BNEDER) de faire un état des lieux du barrage vert qui sera validé trois années plus tard, en 2016.