Au nord-ouest du Nigeria, dans l’État de Sokoto, des agriculteurs comme peinent à irriguer leurs cultures en raison de la sécheresse prolongée et de la disparition des sources d’eau traditionnelles. les simple flaques d’eau boueuse est tout ce qui reste des rivières qui alimentaient certaines petites fermes d’agriculteurs à petites échelle.
Cette crise de l’eau, aggravée par le changement climatique, a des répercussions directes sur la production agricole. Les longues périodes de sécheresse, les saisons des pluies courtes et les précipitations irrégulières réduisent les rendements des cultures. Plus de 80 % des agriculteurs nigérians sont de petits exploitants, responsables de 90 % de la production alimentaire du pays, mais beaucoup manquent des ressources nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique.
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Pour atténuer la crise, des experts recommandent l’adoption de techniques agricoles résilientes au climat, telles que l’irrigation goutte-à-goutte, qui permet de conserver l’eau en la délivrant lentement et directement aux racines des plantes. La FAO encourage également l’agriculture intelligente face au climat pour assurer la sécurité alimentaire, à travers des systèmes d’irrigation efficaces et durables.
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Alors que le Nigeria est en passe de devenir le troisième pays le plus peuplé du monde d’ici 2050, avec une prévision de 400 millions d’habitants, la pression sur les ressources alimentaires et hydriques continuera d’augmenter. Des mesures concrètes doivent donc être prises pour renforcer la résilience de l’agriculture nigériane face aux défis climatiques croissants.