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Halte aux extractions minières abusives

by AfriVe
Extraction minière

Or, diamant, cobalt, bauxite, cuivre, … la richesse du sous-sol africain n’est plus à démontrer. Malgré un sous-sol doté de 1/3 des réserves minières mondiales, elle est aujourd’hui le continent le plus pauvre du monde. Et pour cause, les pillages excessifs des mines par les occidentaux, déguisés en aide au développement. À quoi doit-on ces extractions incessantes ?

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La servilité des dirigeants africains

Au lieu de pointer uniquement du doigt les pilleurs occidentaux, il faut aussi se tourner vers les dirigeants. Certains d’entre eux, soumis au diktat du colonisateur, vont automatiquement donner leur accord pour l’exploitation des réserves minières de leurs pays. Dans le cas contraire, ils exposent leurs pays à de nombreux problèmes, dont le principal est l’instabilité politique.

Des industries minières embryonnaires

Il faut le reconnaître, l’Afrique entame à peine sa marche vers l’industrialisation et ce, quelque soit le domaine. Cela est dû à l’interdiction par les côlons de créer des industries sur leurs terres. Quand bien même elles existeraient, elles subiraient des menaces à répétition des étrangers, qui y voient un frein à la compétitivité des leurs. Et cette restriction est encore plus visible dans la branche minière. Du coup, certains pays comme la RDC se retrouvent dépossédés de leurs ressources en cobalt au profit des firmes chinoises et françaises notamment.

Que doit faire l’Afrique pour récupérer son patrimoine minier ?

Face à un tel défi, il est urgent que l’Afrique trouve des solutions idoines. Cela passe par de principaux facteurs :

  • L’établissement de contrats miniers plus équitables

Assurément, c’est la meilleure arme dont l’Afrique devrait se servir. Hélas, les pays africains en paient le lourd tribut pour deux raisons principales : l’ignorance et le recours à des individus inexpérimentés dans le domaine minier. Il convient de restaurer l’équilibre dans ces documents, ce qui est déjà opérationnel dans certaines nations comme le Sénégal. En effet, l’État a pris l’initiative de créer elle-même son code minier. Un geste à saluer, malgré qu’il reste beaucoup à faire sur ce terrain-là.

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  • Le développement ou du moins le renforcement de l’éducation

Il faut aussi renforcer les capacités intellectuelles des populations, surtout des jeunes, afin qu’ils élaborent des stratégies de récupération de l’héritage minier du continent. Toujours au Sénégal, l’actuel Chef de l’État, Macky SALL, a créé l’Institut National de Pétrole et du Gaz, pour former les Sénégalais à la fiscalité, l’économie, la production, le raffinage et la distribution du pétrole. Voilà donc un geste fort qui devrait inspirer les autres États africains à l’avenir.

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