Cet atelier visait à discuter des stratégies pour éliminer progressivement les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, notamment les chlorofluorocarbures (CFC) et les hydrofluorocarbures (HFC), d’ici 2040. La rencontre a rassemblé des représentants d’organisations nationales et internationales, des autorités publiques, des experts techniques, ainsi que des acteurs du secteur privé, tous unis par l’objectif commun de protéger l’environnement.
Les projets présentés lors de cet événement témoignent de l’engagement du Congo à respecter ses objectifs environnementaux. Le comité exécutif et les agences d’exécution, telles que l’Onudi et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), se tiennent prêts à soutenir ces initiatives.
Parmi les objectifs stratégiques figurent la réduction progressive des HFC et l’adoption de technologies alternatives respectueuses de l’environnement. L’amendement de Kigali, adopté en 2016, vise à réduire de manière significative la production de ces gaz à effet de serre, utilisés principalement dans les systèmes de climatisation et de réfrigération.
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L’ambassadeur d’Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, a souligné que la production de substances appauvrissant la couche d’ozone a déjà été réduite de 95 % depuis 1987, mais a également averti que les HFC, bien qu’inoffensifs pour la couche d’ozone, contribuent au réchauffement climatique.
Depuis le lancement de la première phase du Plan de Gestion d’Élimination des Hydrofluorocarbures (PGEH) en 2011, le Congo a réussi à éliminer l’équivalent de 89 818 tonnes de consommation de R-22 par an, ce qui représente près de 165 000 tonnes de CO2, soit environ 3 % des émissions de CO2 du pays. Ce bilan positif a été salué par Guillaume Cazor, coordonnateur du protocole de Montréal à l’Onudi.
La ministre Soudan-Nonault a également exprimé que la mise en œuvre de l’amendement de Kigali constitue une opportunité pour le Congo de s’aligner sur les objectifs globaux tout en stimulant l’innovation technologique et économique. Elle a rappelé que le Congo a ratifié la convention de Vienne et le protocole de Montréal, affirmant ainsi son engagement à protéger la couche d’ozone.
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En adoptant l’amendement de Kigali, le Congo s’engage non seulement à protéger la couche d’ozone mais également à atténuer les effets du changement climatique. Les actions concrètes à venir incluront l’élaboration de politiques spécifiques, des formations techniques et un suivi rigoureux des progrès réalisés. Cet engagement collectif des parties prenantes est essentiel pour garantir le succès de cette initiative cruciale pour l’avenir de l’environnement au Congo et au-delà.