La réalisation du barrage hydroélectrique de Kingélé Aval n’est possible que grâce aux efforts conjugués de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque de développement d’Afrique australe (DBSA), le Fonds d’infrastructure pour l’Afrique émergente (EAIF) du Groupe de développement des infrastructures privées (PIDG) et la Société financière internationale (SFI). Ensemble, ces banques ont octroyé une enveloppe de 123 millions d’euros pour le barrage en cours de construction.
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Le développement du projet se fait par le biais de Asonha Energie, une entreprise spécialisée dans la production de l’énergie. Pour Sylvain Bouyé, le directeur général d’Asonha Énergie « L’obtention de ce premier tirage de la part des prêteurs internationaux traduit la confiance de ces institutions financières dans notre projet et notre capacité à changer positivement et durablement le quotidien de milliers de Gabonais ». Le barrage en construction sur la rivière Mbéi va permettre de développer et d’augmenter les capacités de production de l’électricité, soit 35 MW/s.
Asonha Énergie estime la capacité de production annuelle de la centrale hydroélectrique à 205 GWhs. C’est l’équivalent de 13 % de l’électricité consommée dans la ville de Libreville. À l’en croire, la future centrale électrique contribuera au remplacement de capacités thermiques existantes et permettra d’économiser plus de 150 000 tonnes d’émissions de CO2 par an. L’entrepreneur chinois est assisté par l’entreprise française Artelia et sa compatriote Électricité de France (EDF).
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L’électricité produite sera vendue à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) pour une durée de 30 ans. Le coût total de l’aménagement hydroélectrique de Kinguélé Aval est estimé à 117,4 milliards de francs CFA, soit presque 179 millions d’euros.
