Le 18 août, GoviEx a annoncé une restructuration de son équipe dirigeante pour propulser le développement de Muntanga. Cette initiative inclut un accord de prise de contrôle inversé avec Tombador Iron, une société cotée à la bourse australienne (ASX), créant ainsi Atomic Eagle. Ce mouvement stratégique permettra à GoviEx d’accéder à l’ASX et de sécuriser une trésorerie entre 19,4 et 24,4 millions de dollars australiens (jusqu’à 15,8 millions USD).
En parallèle, l’équipe accueillera des experts du secteur, dont Keith Bowes, ancien directeur général de Lotus Resources, qui rejoint le conseil d’administration d’Atomic Eagle aux côtés d’Eric Krafft (GoviEx) et Stephen Quantrill (Tombador).
Le nouveau conseil sera dirigé par Govind Friedland, président exécutif de GoviEx, avec l’appui stratégique de Grant Davey, fondateur de Matador Capital, déjà actif dans le développement de projets similaires.
Stephen Quantrill a déclaré : « Cette transaction associe l’expérience éprouvée de l’équipe GoviEx au leadership opérationnel de Matador. Nous voyons un potentiel immense dans Muntanga et sommes impatients de faire avancer ce projet. »
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Le renforcement de l’équipe et les nouveaux financements visent à revitaliser le projet Muntanga, considéré comme un pilier de la stratégie de GoviEx en Afrique australe. Une étude de faisabilité récente indique que Muntanga pourrait produire 2,2 millions de livres d’uranium par an pendant 12 ans, nécessitant un investissement initial de 281,9 millions de dollars. Le projet présente une valeur actuelle nette de 243 millions de dollars après impôts et un taux de rentabilité interne de 20,8 %. La production pourrait commencer en 2028, soit deux ans après la mobilisation des financements requis.
Toutefois, le projet doit encore obtenir l’approbation des actionnaires de GoviEx, prévue pour octobre, ainsi que des autorisations réglementaires. Le soutien des principaux actionnaires, qui détiennent déjà 27,6 % du capital, augure d’une issue favorable.
Avec ces développements, la Zambie semble prête à jouer un rôle déterminant dans le secteur de l’uranium, et le projet Muntanga pourrait s’avérer décisif pour cette ambition.
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