En Afrique du Sud, le théâtre des exécutions massives des rhinocéros pour leurs cornes est le signal fort d’une faune fragilisée et en danger. Cette catégorie de mammifère est classée en danger par l’ Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il y’a un peu plus de deux semaine que Jes Gruner, directeur régional d’African Parks déclarait que trois rhinocéros « sont tués chaque jour ».
lire aussi : Des petits cailloux noirs pour lutter contre le réchauffement climatique
Après plusieurs interrogations sans réponse, le ministère de l’Environnement a confirmé que vingt-quatre rhinocéros ont été tués en Afrique du Sud en deux semaines. Dans son propos, il a indiqué que les restes de sept rhinocéros ont été retrouvés dans le parc national Kruger, sept autres dans la province du Mpumalanga, six dans le KwaZulu-Natal et quatre dans le Cap occidental.
Le ministre de l’Environnement a fermement condamné toute activité liée au braconnage des rhinocéros, et surtout pour leurs cornes. Dans sa prise de parole, il a également affirmé que neuf braconniers présumés ont été mis aux arrêts au cours des 14 premiers jours de décembre. Il a ensuite demandé au public de fournir toute information pouvant conduire à l’arrestation et à la poursuite de ces braconniers.
L’Afrique du Sud abrite près de 80% de la population de rhinocéros d’Afrique, qui s’élève à moins de 30 000. Des centaines de personnes sont tuées chaque année pour leurs cornes qu’ils essaient d’acheminer en Asie, continent où la corne de rhinocéros a une grande valeur. Elle est un ingrédient très important pour la médecine et des médicaments indigènes fabriqués à base de plantes. Le ministère sud-africain de l’environnement dit qu’il fera le point sur le nombre total de rhinocéros tués pour leurs cornes en 2021 au début de 2022
la rédaction vous propose : Power Africa et la BAD unis dans la lutte contre les changements climatiques
En fin novembre, trente rhinocéros blancs, en provenance d’Afrique du Sud, ont été envoyés en exil au Rwanda. Les responsables du parc national de l’Akagera déclarent que « c’est le plus important « transfert de l’histoire » pour ces animaux menacés ».
