Selon les données publiées par le service indépendant de conseil commercial N’kalô, cette récolte marque une augmentation significative de 34 % par rapport à l’année précédente, où la production s’élevait à 305 000 tonnes. Bien que cette hausse soit encourageante, il est important de noter que le volume de production reste inférieur de 31 % aux prévisions initiales du gouvernement, qui tablaient sur 595 000 tonnes. Cette situation soulève des questions sur les conditions climatiques et les pratiques agricoles qui ont pu influencer cette récolte.
Pour la première fois, la Tanzanie a mis en place un système de vente aux enchères pour la commercialisation des noix de cajou. Ce changement a permis d’obtenir des prix de vente plus compétitifs, les enchères de la première semaine affichant des prix compris entre 4 035 et 4 120 shillings (environ 1,48 à 1,51 $) par kilogramme. Cela représente une nette amélioration par rapport aux prix des années précédentes, qui variaient entre 1 500 et 2 500 shillings (0,55 à 0,91 $).
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À ce jour, 337 700 tonnes d’anacardes ont été expédiées sur le marché international, représentant environ 83 % de la récolte. Bien que les données sur les recettes d’exportation ne soient pas encore disponibles, les signes sont prometteurs. Le Conseil de l’anacarde (CBT) indique que les expéditions de noix de cajou ont généré 227,1 millions $ en 2023/2024, et l’augmentation du volume de production est susceptible de contribuer à des recettes encore plus élevées.
La récolte de noix de cajou en Tanzanie pour la campagne 2024/2025 illustre une dynamique intéressante au sein du secteur. Malgré une baisse par rapport aux prévisions initiales, la hausse significative par rapport à l’année précédente, couplée à un système de commercialisation amélioré, laisse entrevoir des perspectives optimistes pour les producteurs et l’économie locale. La Tanzanie continue de se positionner comme un acteur clé dans le marché mondial de l’anacarde, et les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’impact de cette récolte sur le secteur.
