Le Malawi, qui s’est engagé à restaurer 4,5 millions d’hectares d’ici 2030. Selon les enquêtes, le projet semble progresser avec une série de cadres formulés pour soutenir l’initiative. Une démarche fortement appréciée par les partenaires qui ont décidé de se joindre à cette noble cause. Les experts insistent sur la nécessité d’une action décisive pour lutter contre la déforestation, qui selon eux constitue une menace importante pour les initiatives de restauration au Malawi. Certains agriculteurs du district de Thyolo, dans le sud du Malawi, disaient cultiver de manière « ingrate » car ils avaient beau fournir de gros efforts pour cultiver mais le résultat était faible et parfois nul avant 2010.
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Cependant, cette histoire de frustration à faible rendement a changé en 2010 lorsque le Centre mondial d’agroforesterie (connu sous l’acronyme ICRAF) a initié de petits agriculteurs à l’agriculture de conservation et à la culture intercalaire de leur maïs avec des arbres améliorant le sol. Contrairement au passé, ces agriculteurs n’ont plus besoin d’appliquer des engrais inorganiques, ils ne labourent pas non plus les champs comme il le faisait autrefois. Ces méthodes ont transformé la productivité des agriculteurs. En 2010, un lopin de terre de 250 kg donnait une récolte entre 700 et 900 kg aujourd’hui c’est presque le double.
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Les nouvelles méthodes agricoles font partie des pratiques que le Malawi promeut dans le cadre de l’Initiative de restauration des paysages forestiers africains (AFR100). En ce qui concerne les technologies agricoles, par exemple, le Malawi prévoit d’augmenter le couvert arboré sur les terres cultivées et les pâturages dégradés dans les paysages agricoles grâce à des pratiques telles que la régénération naturelle gérée et assistée par les agriculteurs, le semis direct et la plantation d’arbres et d’arbustes agroforestiers.