Le projet de Grand Inga, qui vise à exploiter l’immense potentiel hydroélectrique du fleuve Congo, rencontre depuis des années des obstacles bureaucratiques et des désaccords entre partenaires. Pourtant, une nouvelle dynamique semble s’amorcer, avec la mobilisation de cinq institutions financières de développement pour faire avancer ce chantier.
La Development Bank of Southern Africa, l’Industrial Development Corporation, deux banques publiques sud-africaines, ainsi que la New Development Bank, bras financier du groupe des BRICS, se sont associées pour trouver les moyens de concrétiser ce « plus grand projet de production d’électricité au monde », selon les termes de Bloomberg.
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Selon Mpho Kubelo, responsable des risques à la DBSA, ces acteurs ont pris l’initiative de se rassembler pour « examiner ce que nous pouvons faire pour atteindre cet objectif » et « qui nous devons faire intervenir en termes de développement réel ».
Cette mobilisation panafricaine fait écho aux récentes déclarations du président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui s’était à nouveau engagé lors d’une visite en RDC en juillet 2023 à relancer le projet Grand Inga. Un signe encourageant pour ce chantier titanesque, qui pourrait transformer l’accès à l’électricité sur tout le continent.