Avec 4200 kilomètres de longueur et un bassin de 1500 000 km3, c’est la plus grande voie d’eau d’Afrique de l’Ouest et le troisième fleuve d’Afrique après le Nil et le Congo. Il prend sa source dans le massif bien arrosé du Fouta-Djalon, en Guinée et s’étale en un immense delta intérieur de 30 000 km2 à sa descente au Niger, il se pourrait le fleuve Niger perde une grande partie de ses eaux par évaporation du fait d’une grande pollution accentuée par plusieurs facteurs.
À Bamako, au Mali où l’’eau du fleuve Djoliba (Niger) est soumise à tant de pollutions associées aux tas d’ordures non ramassées, égouts à ciel ouvert, latrines non reliées à un dispositif d’évacuation mais aussi rejets industriels effectués sans traitement dans le fleuve, disparaît peu à peu. Une grande activité économique autour du fleuve notamment des hôpitaux, des quartiers adjacents, des hôtels construits dans le lit du fleuve déversent leurs eaux usées dans le Djoliba. L’industrie textile de fortune où les teinturières lavent les tissus colorés dans le fleuve et le pollue par les colorants, tuent les poissons et autres espèces aquatiques.
Comme conséquences, l’eau du fleuve est polluée avec couleur verdâtre et une odeur est nauséabonde. Les autorités sont alertées à faire face à ce phénomène au plus vite au Mali. Il est à noter que le fleuve Niger couvre une bonne partie des pays d’Afrique de l’ouest jusqu’en Afrique centrale.
En effet à Mopti, le Niger rencontre les eaux du Baní, un affluent né lui aussi dans le Fouta-Djalon. À Tombouctou, à la lisière du Sahara, il tourne brusquement vers le Sud et, après Gao, franchit des rapides qui terminent la première partie de son cours. Il est navigable sur 1600 km entre Koulikoro et Gao par de gros bateaux en période de hautes eaux. Son affluent le plus important est la Bénoué, surgie des flancs du massif de l’Adamaoua, au Cameroun. Il termine sa course par un vaste delta de 25 000 km2 bordé de mangroves.
C’est un fleuve au cours lent dont les eaux qui passent de 54m3/s à Bamako lors des basses eaux 6200 m3/s pendant les crues, mettent six (06) mois à atteindre l’embouchure. Il traverse toutes les zones climatiques et naturelles de l’Afrique de l’Ouest où se sont épanouis les empires du Ghana, le Mali, le Songhaï et au Nigeria les cités-États du Bénin, d’Ife et d’Oyo.