Afrique: Des poêles de cuisson pour compenser son bilan carbone
Il faudrait un financement de quatre milliards de dollars par an d’ici 2030, à travers les crédits carbone, pour remplacer les foyers de cuisson traditionnels dans les pays en développement par des systèmes moins énergivores et nocifs.
Le sommet de la « bonne cuisson », qui aura lieu le mardi 14 mai 2024 réunira à Paris, gouvernements, institutions, entreprises et organismes de financements pour discuter sur les modes de cuisson propres. En effet, environ 2,3 milliards de personnes, principalement en Afrique subsaharienne et en Asie du sud, dépendent souvent des rudimentaires pour la cuisson de leurs aliments, généralement à base des foyers à pierre et en utilisant du bois ou du charbon de bois. Selon une étude publiée dans Nature Climate Changé, » la fumée, provoque environ 3,7 millions de morts prématurées par an en raison des particules rejetées dans l’air et près de 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre »
Pour contrer ce système de cuisson précaire, de nombreux projets, publics ou privés, visent à remplacer ces foyers de cuisson par des cuisinières ou des mini-poêles plus efficaces, plus fermés dans le but de moins dégager de chaleur et utiliser moins de combustible tels que le charbon, bois, fioul, et par ailleurs en utilisant des systèmes fonctionnant avec des sources d’énergies plus « vertes » tels que l’électricité, le biogaz, le bioéthanol ou les granulés. Objectif : réduire les fumées nocives.
Rendez-vous au Sommet de la « bonne cuisson » pour découvrir les questions et les solutions concrètes dans le processus de diminution de l’empreinte carbone en Afrique.
