Ce projet, entièrement financé par des capitaux égyptiens, est le fruit d’un partenariat stratégique entre les sociétés pétrochimiques relevant du ministère du Pétrole et des Ressources minérales. L’infrastructure comprendra une jetée de 800 mètres de long, avec une profondeur de plus de 20 mètres, permettant l’accostage simultané de deux navires d’une capacité allant jusqu’à 250 000 tonnes chacun.
Sur une superficie totale de 390 000 mètres carrés, le terminal sera équipé de zones de stockage, d’unités de gazéification, d’équipements de manutention et de réseaux de transport, facilitant ainsi les importations et les exportations. La première phase du projet devrait entrer en service commercial en 2027, avec une capacité initiale de traitement de 350 000 tonnes par an. À terme, une fois la troisième phase achevée, la capacité annuelle devrait atteindre 4 millions de tonnes.
Cette annonce survient peu après un autre accord marquant : un investissement de 7 milliards de dollars signé à la fin février 2025 entre le ministère du Pétrole, la Société égyptienne holding des produits pétrochimiques, la société anglaise Shard Capital et le groupe saoudien Al-Qahtani. Cet accord prévoit la construction d’un complexe pour la production de produits pétrochimiques à Al-Alamein.
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Ces projets visent à soutenir la chaîne de valeur de l’industrie pétrochimique, dont le potentiel s’est accru grâce à la découverte récente de gisements gaziers importants en Égypte. Selon Kamel El-Wazir, le ministre des Transports, ces initiatives s’inscrivent dans une vision stratégique plus large destinée à renforcer les capacités logistiques du pays et à le positionner comme un acteur clé dans le commerce mondial de l’énergie.
Cependant, malgré ses capacités importantes en matière de production de pétrole et de gaz, l’Égypte est redevenue un importateur net de ces ressources l’année dernière. À titre d’exemple, début février 2025, le pays a signé un accord d’environ 3 milliards de dollars avec Shell et TotalEnergies pour sécuriser 60 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) afin de couvrir la demande nationale.
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En conclusion, l’investissement dans le terminal de Dekheila et les accords récents témoignent des efforts de l’Égypte pour revitaliser son secteur énergétique et renforcer son rôle sur le marché international. Ces initiatives, bien que prometteuses, devront faire face à des défis considérables pour assurer une transition réussie vers un avenir énergétique durable.
