Les ateliers organisés la dernière semaine du mois de mars 2024 avaient un double objectif à savoir : renforcer les capacités des populations impactées par l’exploitation forestière d’une part et donner aux populations un maximum d’outils pour leur permettre de mieux gérer les forêts communautaires d’autre part. en clair, il était question de permettre aux populations de mieux gérer le fonds de développement local, de sorte que les projets soient de plus en plus suivis, et que le processus de signature des cahiers de charges contractuelles soient bien connus par les communautés. Il était également question de donner aux populations un maximum d’outils pour leur permettre de mieux gérer les forêts communautaires.
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Ces ateliers de formation ont aussi servi de cadre pour sensibiliser et d’informer les acteurs du secteur forestier sur les thématiques qui le plus souvent sont source de conflits au sein des communautés rurales. Les thèmes abordés lors de cette formation répondaient Cahiers de Charges Contractuelles (CCC), du Comité de Gestion et de Suivi des Projets (CGSP), des Fonds de Développement Local (FDL) et des Forêts Communautaires (FC).
Pour le Préfet, ce partage d’expérience est nécessaire pour insuffler une nouvelle dynamique dans les rapports qui lient les communautés à leurs partenaires, donc dans le développement des localités. Les populations ont félicité cette initiative qui selon Elie-Nloh Hubert-Bled, Chef de Canton Ntang-Louli, également président de l’association Ebyeng Edzuameniene (A2E), « permettra d’éviter les confusions ». Car selon lui, la foresterie communautaire, ce n’est pas tout le monde qui en maîtrise les rouages.