L’action des communautés est très importante dans la protection et la préservation des forêts au Kenya. Malgré cela, 20% des forêts afromontagnardes de cette région ont été détruites par les incendies, l’exploitation forestière illégale et les espèces envahissantes au cours des 20 dernières années. Face à un tel désastre, le président de l’association forestière Chehe affirme que certains résidents locaux continuent d’empiéter sur les réserves forestières de la région et que l’application de la loi pourrait être plus stricte.
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Les incendies, l’exploitation forestière illégale et les espèces envahissantes ont détruit 20 % des forêts sur les pentes sud-ouest du mont Kenya au cours des 20 dernières années. Les 700 membres de l’Association forestière de Chehe s’efforcent de protéger les forêts afromontagnardes restantes de leur région en proie à de nouveaux dégâts.
Les habitants de Chehe et d’autres communautés voisines dépendent de cette forêt pour les plantes médicinales, les herbes pour le bétail et comme lieu d’accomplissement de rituels culturels. Les forêts sont également une attraction touristique importante, désignée zone importante pour les oiseaux par BirdLife International.
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Chehe est un village perché à 2 000 mètres d’altitude sur les pentes du mont Kenya, à 140 kilomètres au nord de la capitale kenyane, Nairobi. Ses forêts abritent des hyraxes arboricoles, des mangoustes et des céphalophes rieurs. Au cours des 20 dernières années, les bûcherons illégaux et les agriculteurs qui empiètent sur les terres des réserves forestières ont gravement endommagé la forêt.
