Avant le panel proprement dit, le Maire Charlemagne YANKOTY a planté le décor dans une adresse orientée sur la nécessité de bâtir des réflexions communes et solides pour sauver les villes des effets néfastes du réchauffement climatique. « … Notre vivre ensemble et notre planète sont menacés aujourd’hui par le phénomène du réchauffement climatique. Selon les experts de l’organisation des Nations-Unies sur le climat, Malgré les appels répétés à réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre, les conséquences du changement climatique s’accélèrent, conduisant à une menace pour le bien-être humain et la santé de la planète » a-t-il ajouté.
Le changement climatique induit par l’homme provoque ainsi des bouleversements dangereux dans la nature et affecte la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques. Les personnes et les écosystèmes les moins aptes à faire face sont les plus durement touchés, affirment les scientifiques du GIEC.
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Ainsi, Charlemagne Yankoty, maire de Porto-Novo, Sylvie Couchot, vice-présidente en charge de la culture, de l’éducation artistique et des relations internationales de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Pascal Blanchard, vice-président en charge de la santé, aux personnes âgées et aux personnes souffrant d’handicap, et Laure Weisgerber, directrice adjointe de l’Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, se sont à tour de rôle prononcés lors de l’ouverture du vernissage de l’exposition dédiée au projet « Porto-Novo, Ville Verte » dans le cadre du festival Porto No Mad.
Ce projet est mis en œuvre par la mairie de Porto-Novo, et soutenu par l’Agence française de développement, le Fonds français pour l’environnement mondial, l’Agglomération de Cergy-Pontoise et la Métropole du Grand Lyon.
L’exposition présente les réalisations du projet, et s’intéresse à la participation citoyenne et aux modes de vie propres aux berges lagunaires de Porto-Novo. Elle débute place Abêssan, place traditionnelle vodoun réhabilitée dans le cadre du projet, et se poursuit le long de la rue qui descend jusqu’à la promenade lagunaire, nouvellement aménagée sur plus de trois kilomètres.
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Une table-ronde sur les « Ville(s) verte(s) : de l’imaginaire à l’application » a conclu la matinée d’hier Jeudi consacrée au projet « Porto-Novo, Ville Verte ». Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et ancien ministre de l’environnement du Bénin, Anne Jestin, directrice générale des services de la Métropole de Lyon, Appolinaire Oussou Lio, président de l’ONG GRABE BÉNIN et Parfait Blalogoé, maître de conférences à l’Université Nationale des Sciences, des Technologies, Ingénierie et Mathématiques, ont échangé autour des enjeux d’adaptation au changement climatique, de potentiel touristique et de participation citoyenne.
L’exposition peut être visitée gratuitement le temps du festival Porto No Mad qui clôturera le 17 janvier 2024.