Une centaine de participants d’une dizaine de pays sont attendus jusqu’à jeudi
pour faire de la région du bassin du Congo, une réserve alimentaire tout en la
préservant. Les intervenants sont unanimes face à la protection de
l’environnement qui devrait mettre l’homme au centre de l’action, quand on
sait que les populations locales tirent leurs moyens de subsistance dans la
forêt.
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La vraie question ici est de savoir comment conserver la biodiversité de la
forêt du bassin du Congo tout en renforçant la sécurité alimentaire de la
région ? C’est à cette interrogation que les ensembles de réunions seront
orientés pour obtenir une solution concrète à l’issue de cette rencontre.
Il est question à la fois de pourvoir aux besoins des populations locales par
l’utilisation raisonnable de la forêt. Le premier enjeu consiste alors à résoudre
les systèmes alimentaires, puis les enjeux de conservation. Or jusqu’ici, la
balance penche plus vers la protection du bassin du Congo.
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Répartis sur plusieurs pays dont la République démocratique du Congo, le
Congo-Brazzaville, le Gabon et le Cameroun, le bassin du Congo est le
deuxième massif de forêt tropicale de la planète, connu comme le « poumon de
l’Afrique », avec 220 millions d’hectares de forêts. Il est sur ce, nécessaire que
les donateurs soutiennent la politique envisagée par les autorités de la RDC
afin de trouver un équilibre entre l’atteinte du développement et la
préservation de la forêt congolaise.