Le Programme d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) en Côte d’Ivoire vise à mobiliser une somme colossale de 14 milliards de francs CFA (environ 22,5 millions de dollars) auprès du secteur privé pour soutenir la transformation de la mangue. Cette annonce a été faite lors d’un atelier national tenu le mardi 10 décembre sous l’égide du PADFA.
Selon les informations relayées par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), cet investissement est destiné à financer la construction d’une unité agro-industrielle dédiée à la transformation de mangues, située dans le nord du pays. Les détails concernant la capacité de production et l’emplacement exact de cette installation restent encore à dévoiler.
Le coordonnateur du PADFA, Edja Messou, affirme que cette initiative vise à accroître la création de valeur ajoutée en renforçant la capacité de transformation au sein d’une industrie locale encore émergente. Malgré une récolte annuelle de mangues estimée à 150 000 tonnes en Côte d’Ivoire, moins de 2 % de cette production est actuellement transformée localement.
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Les activités de transformation de la mangue dans le pays se concentrent principalement sur la production de jus de fruits et de mangues séchées.
Actuellement, les revenus générés dans la filière de la mangue proviennent principalement des exportations de fruits frais. En 2023, les statistiques de la Direction générale des douanes ont révélé que la Côte d’Ivoire a expédié 49 544 tonnes de mangues, d’une valeur dépassant les 17 milliards de francs CFA (environ 27,3 millions de dollars), sur les marchés internationaux.
Le PADFA estime que l’augmentation du taux de transformation des mangues devrait contribuer à réduire les pertes post-récolte, qui peuvent atteindre jusqu’à 40 % de la production ivoirienne de mangues chaque année, selon les données officielles.
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Ce nouvel investissement massif dans la transformation de la mangue en Côte d’Ivoire suscite des attentes quant à son impact potentiel sur le secteur agricole et économique du pays, ainsi que sur la réduction des pertes post-récolte et l’augmentation de la valeur ajoutée dans cette filière prometteuse.
