Ce constat, énoncé dans un rapport de la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) basé à Addis-Abeba, met en lumière les opportunités économiques que cette jeune population pourrait offrir. Cette population jeune représente un précieux dividende démographique, qui pourrait être mis à profit pour le développement industriel.
La note conceptuelle du 8ème Forum des entreprises africaines, prévu à Addis-Abeba en février prochain, souligne le thème « Du potentiel à la prospérité : activer les chaînes de valeur régionales en Afrique ». Ce forum vise à explorer comment cette main-d’œuvre abondante peut contribuer à l’essor économique du continent.
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En outre, l’énorme potentiel démographique d’Afrique est accentué par les 60 milliards de dollars dépensés chaque année pour l’importation de denrées alimentaires. Cela représente un marché intérieur considérable pour les produits agricoles issus des chaînes de valeur régionales. La mise en œuvre de l’Accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) devrait stimuler le commerce intra-africain en éliminant les obstacles au commerce et à l’investissement, tout en facilitant l’accès à des marchés mondiaux plus vastes.
Le 8ème Forum des entreprises africaines s’appuiera sur les travaux de la CEA ainsi que sur les contributions des communautés économiques régionales et des initiatives bilatérales des gouvernements. L’objectif est d’identifier des projets susceptibles d’être financés à travers le continent, renforçant ainsi les capacités économiques de l’Afrique.
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Avec une population jeune et en croissance, l’Afrique se positionne comme un continent au potentiel inexploité, capable de transformer son dividende démographique en un véritable moteur de développement économique. Les discussions prévues lors du Forum des entreprises africaines pourraient jouer un rôle clé dans la réalisation de cette transformation, en activant les chaînes de valeur régionales et en promouvant un commerce intra-africain dynamique.
