Cette montée des eaux représente une menace directe pour les habitants de cette partie de la capitale tchadienne, N’Djamena. Le coordinateur adjoint de l’AJ9, Minnamou Djobsou Ezechiel, a rappelé les ravages causés par les inondations dévastatrices de 2022, qui ont laissé des séquelles profondes dans de nombreux quartiers du 9ème arrondissement. Selon lui, les pertes humaines et économiques ont été considérables, et la situation actuelle fait craindre une répétition de ces tragédies.
Pour faire face à cette crise, le gouvernement a entrepris des travaux de construction d’une digue d’environ 30 kilomètres, censée protéger les zones à risque. Cependant, Ezechiel a mis en lumière que ces efforts ne suffisent pas, car de nombreuses zones vulnérables restent insuffisamment protégées. Il a également signalé des fuites inquiétantes sur certaines sections de la digue, ce qui accentue les risques d’inondation pour les quartiers environnants.
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Les quartiers les plus exposés, selon l’AJ9, incluent Walia Djanga, Orticole, Ngonba et Dassa. À Ngonba, les habitants vivent dans l’angoisse face à la montée des eaux, et le coordinateur a déclaré que le quartier Kabé, qui ne bénéficie d’aucune protection, est actuellement encerclé par les eaux.
Malgré les efforts déployés par les jeunes de l’AJ9 et le soutien du gouvernement, qui a fourni des sacs et de la terre, la situation demeure critique. Ezechiel a lancé un appel pressant aux autorités et aux bonnes volontés pour une aide d’urgence. Il a précisé que la communauté a besoin de ressources matérielles et logistiques, notamment trois excavatrices, une cinquantaine de camions de terre et des sacs vides pour contenir les eaux.
Dans sa déclaration, Minnamou Djobsou Ezechiel a insisté sur l’importance de la solidarité entre les habitants du 9ème arrondissement : « L’Association Jeunesse Active appelle à la solidarité de tous les habitants, sans distinction, pour unir nos forces et sauver notre arrondissement des inondations. »
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Cette mobilisation de l’AJ9 souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’une réponse rapide et coordonnée pour protéger les populations vulnérables du 9ème arrondissement de N’Djamena. La montée des eaux des fleuves Chari et Logone est un problème qui nécessite une attention immédiate de la part des autorités publiques, ainsi qu’un soutien accru de la part des organisations et des entreprises.
