« Dans ce contexte de changement climatique, la forêt est affectée par des périodes de sécheresse plus ou moins longues, avec une récurrence des phénomènes extrêmes, notamment les feux de forêts, mais aussi par les inondations, et parfois les attaques parasitaires », explique Mohammed Hakam, directeur régional de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) dans la province de Taza.
Pour y faire face, l’ANEF a mis en place le plan « Forêt du Maroc 2020-2030 » visant à créer des zones de régénération naturelle et à intensifier les efforts de reboisement. L’objectif est d’atteindre 50 000 hectares replantés par an dans un premier temps, pour arriver à une moyenne annuelle de 100 000 hectares d’ici 2030.
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La société civile s’est également mobilisée, privilégiant des essences locales et résistantes à la sécheresse comme l’arganier, le caroubier, l’olivier ou le figuier. « Ce sont des plantes endémiques en général, qui ne sont pas consommatrices d’eau, qui produisent de la valeur et qui s’adaptent au changement climatique », souligne Larbi Didouquen, consultant agro-forestier de la Fondation Haut Atlas.
Dans son discours annuel lundi 29 juillet, le roi Mohammed VI a d’ailleurs réaffirmé la volonté du Maroc de poursuivre ses efforts pour protéger l’environnement face à la recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes