Depuis 2014, l’ONG World Chimpanzee Foundation (WCF) propose des circuits touristiques dans le parc national de Taï. Ces visites visent à conserver la faune et la flore, et à proposer des opportunités économiques pour développer le site et proposer du travail aux populations riveraines qui très souvent ne profitent pas des fruits de leur environnement. Pour des nuits ou des jours au sein de la forêt de Taï et préserver l’écosystème et l’environnement les touristes doivent être irréprochables sur le plan de la santé.
lire aussi : Kenya, la nouvelle centrale de Menengai géothermique a une performance de 35MWe
Avant de pénétrer le sanctuaire de Taï, les guides rappellent quelques conditions aux touristes au micro de RFI. Et les conseils se font dans différentes langues, allemand, espagnol et français « Je vais rappeler les mesures sanitaires. On ne doit pas toucher les fruits, parce qu’après ils vont rester au sol et les animaux peuvent les manger, ce n’est pas bon. Tu peux laisser des microbes en les touchant », rappelle un guide.
Il faut des gants pour toucher les arbres ou les fruits, le nettoyage obligatoire des bottes à la javel avant de rejoindre le campement ou d’en sortir. L’écotourisme mis en exergue par la WCF entend faire la promotion et la conservation de la forêt.
Carole Colin, responsable du projet, explique au micro de RFI l’importance de la présence humaine dans le parc, avec 22 personnes directement employées.« En plus de faire visiter aux touristes le parc, c’est aussi d’avoir tout le temps sur place des gens qui sont en forêt, et qui font reculer un petit peu tout ce braconnage, et toutes les activités illégales qu’il peut y avoir dans le parc », explique-t-elle.
la rédaction vous propose : Afrique du Sud, la transition énergétique piétine
Ce projet est également un outil à fort potentiel économique. Marlène Balou, assistante coordinatrice du projet confie « Le projet d’écotourisme, c’est un projet communautaire. L’objectif, c’est d’abord de protéger les animaux et l’habitat, mais aussi de faire bénéficier à la population riveraine les retombées, les bénéfices du parc », explique-t-elle.