Lors de cette rencontre, Brou Ernest, directeur départemental de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, a présenté les risques associés à l’utilisation de ces pesticides non homologués. Il a rappelé que la législation ivoirienne a validé un certain nombre de produits conformes aux normes internationales, spécifiquement pour l’agriculture vivrière et les cultures de rente.
Les pesticides illégaux représentent une menace sérieuse non seulement pour les cultures mais aussi pour la santé des consommateurs. Brou Ernest a souligné que leur utilisation pourrait engendrer un manque à gagner de près de 10 milliards FCFA par an pour l’État, perturbant ainsi toute la chaîne commerciale agricole.
Face à cette situation alarmante, le directeur a appelé les agriculteurs à privilégier l’utilisation de pesticides homologués pour garantir des rendements optimaux. Il a également mentionné les efforts du comité interministériel du gouvernement, qui intensifie la surveillance aux frontières et à l’intérieur du pays, en collaboration avec les forces de sécurité, afin de freiner ce fléau.
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Soungalo Diakité a, pour sa part, exhorté les forces de sécurité et toutes les structures concernées à unir leurs efforts dans cette lutte contre la fraude. Cette mobilisation vise à protéger la santé publique et à soutenir le secteur agricole, vital pour l’économie du pays.
La sensibilisation à Koun-Fao représente une étape cruciale dans la lutte contre l’usage des pesticides illégaux. En informant les populations sur les dangers de ces produits, les autorités espèrent non seulement préserver la santé des citoyens, mais aussi garantir la pérennité des cultures et la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.