Lors de l’ouverture d’un atelier sur le recensement des pépinières de production de plantes ornementales dans la région de Dakar, M. Sané a souligné que la filière horticole ornementale mérite un encadrement et un soutien des services de l’État pour favoriser son essor. Selon lui, cette activité, qui attire de plus en plus de jeunes grâce à sa rentabilité et ses effets positifs sur le climat, est devenue un « véritable pilier de développement économique » dans certains pays africains comme le Kenya et l’Éthiopie.
Avec la diversité de ses produits (fleurs, feuilles, plants, bulbes) et leurs multiples usages (décoration, pharmacopée, verdissement), l’horticulture ornementale joue un rôle clé dans l’amélioration du cadre de vie des Sénégalais et la création d’emplois, notamment pour les jeunes.
LIRE AUSSI : LES APICULTEURS LUTTENT POUR PROTÉGER LES ABEILLES
Le directeur de l’horticulture a ainsi plaidé pour une meilleure organisation et un meilleur accompagnement de cette filière stratégique afin d’encadrer son développement et d’assurer sa contribution au développement économique du pays. Cet appel intervient dans un contexte où la rentabilité financière de l’horticulture ornementale et ses bénéfices environnementaux attirent de plus en plus de jeunes Sénégalais vers ce secteur.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : SÉNÉGAL, LE GOUVERNEMENT VA FINANCER LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Selon M. Sané, l’horticulture ornementale « regorge de beaucoup de potentialités » et joue un rôle important dans l’amélioration du cadre de vie des populations et la réduction de la pauvreté grâce à la création d’emplois, notamment pour les jeunes. Son développement pourrait donc constituer un levier économique majeur pour le Sénégal.