Des thématiques essentielles abordées
Les ateliers ont permis de traiter des sujets souvent sources de conflits au sein des communautés rurales. Parmi les thématiques abordées, les Cahiers de Charges Contractuelles (CCC), la gestion des Forêts Communautaires (FC) et les Fonds de Développement Local (FDL) ont suscité un vif intérêt. Jean Benoit BEKALE, Gouverneur de la Province, a souligné l’importance de ces échanges, qui favorisent une meilleure compréhension des règles de gestion forestière.
Une voix pour les communautés
Les participants, dont des responsables de Forêts Communautaires et des représentants de villages, ont exprimé leur gratitude pour cette initiative. Rodrigue NDONG MBA, Secrétaire général de la Forêt Communautaire Abanga Island, a déclaré : « Ces ateliers nous ont permis de mieux comprendre les règles de gestion et de savoir comment agir face aux défis rencontrés. » Cette prise de conscience est essentielle pour renforcer l’autonomie des communautés dans la gestion de leurs ressources.
Des défis à relever
Malgré les avancées, des défis persistent. La mise en œuvre des CCC et la gestion des Forêts Communautaires restent problématiques. Abdoul EYEGHE TRAORE, Chef de département Juridique à Conservation Justice, a rappelé que ces ateliers étaient une réponse aux difficultés observées : « Les communautés ont partagé leurs préoccupations, notamment sur le fonctionnement du Comité de Gestion et de Suivi des Projets (CGSP). »
Vers une gouvernance améliorée
Les initiatives comme celles-ci sont cruciales pour améliorer la gouvernance forestière. Cependant, il est impératif que les mécanismes existants soient non seulement présents sur le papier, mais également efficaces sur le terrain. La récurrence des conflits et les manquements dans la gestion des forêts communautaires soulignent l’urgence de formations continues et d’un suivi rigoureux.
Un avenir à construire ensemble
Face à ces enjeux, la route est encore longue, mais des pas significatifs ont été faits. Les ateliers de Lambaréné et Ndjolé représentent une lueur d’espoir pour un avenir où les communautés pourront pleinement maîtriser leur destin, en harmonie avec leur environnement. Il est temps de transformer les connaissances acquises en actions concrètes, car comme le dit un proverbe local, « la forêt qui ne parle pas, finit par crier. »
